Les autorités de plusieurs pays ont déjà approuvé l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft. Cependant, l’approbation est toujours en attente dans certains pays, notamment aux États-Unis. Aux États-Unis, nous constatons que cela prend un peu plus de temps.
Cela est dû à une ordonnance du juge du district américain Jacqueline Scott Corley. Cette magistrate a ordonné de suspendre cette fusion attendue parce qu’elle est “nécessaire pour maintenir le statu quo”.
Des pays comme la Chine, le Japon, l’Arabie saoudite, le Brésil et l’Ukraine, ainsi que l’Union européenne elle-même, ont approuvé le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft. Seul le Royaume-Uni l’a bloqué, mais l’entreprise a fait appel.
La décision de M. Corley prolonge le délai d’examen de l’opération. L’achat est désormais soumis à des restrictions après 23 h 59, heure de Paris, le cinquième jour ouvrable suivant la date limite. L’achat est désormais limité à 23 h 59, heure de Paris, le cinquième jour ouvrable suivant l’expiration du délai.
Microsoft’s Bid to Buy Activision Blizzard Temporarily Halted by Judge as Merger Deadline Nears https://t.co/W10Ovt6My0
— The Hollywood Reporter (@THR) June 14, 2023
La FTC (Federal Trade Commission) est l’entité qui surveille l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft. Quand cette fusion sera-t-elle autorisée ?
D’après la décision de la juge Jacqueline Scott Corley, ce sera après la résolution de la requête de la FTC. L’affaire sera entendue entre le 22 et le 23 juin, et le procès aura lieu le 2 août de cette année.
Microsoft a déjà commenté la décision du juge et des autorités. Pour l’entreprise, cette injonction temporaire “a du sens”.
Elle a même admis que les tribunaux “agissent rapidement” pour faire avancer l’achat d’Activision Blizzard.
Comme vous pouvez le constater, la société à l’origine de la Xbox est d’accord pour que tout se déroule de la manière la plus transparente et la plus claire possible. Quant à la FTC, elle devra bien se décider à un moment ou à un autre.
La pause ordonnée par le juge Corley ne fait qu’ajouter un peu de temps avant que la Commission fédérale du commerce des États-Unis ne décide d’approuver ou non l’achat.
Ce n’est que vers la fin du mois de juillet que la question reviendra sur le tapis, et le verdict devrait être rendu au début du mois d’août.
Selon les juristes qui suivent l’affaire, Microsoft peut faire appel si nécessaire, comme elle l’a fait au Royaume-Uni il y a quelques mois.