Traitements innovants : la lumière contre la maladie d’Alzheimer

Saviez-vous que la lumière pourrait être la clé pour traiter certaines maladies neurologiques ? De la maladie d’Alzheimer aux traumatismes crâniens, découvrez les futurs traitements possibles pour ces pathologies.

La stimulation lumineuse contre les maladies neurologiques : comment cela fonctionne ? #

Cette méthode de traitement a un nom : la photobiomodulation. Elle utilise l’exposition à la lumière afin de stimuler les cellules du cerveau et de les aider à se régénérer.

Vous êtes sceptique ? Laissez-moi vous expliquer comment cette technologie fonctionne réellement.

Plus d’énergie pour les cellules

La photobiomodulation consiste à exposer les tissus cérébraux à des longueurs d’onde spécifiques de lumière rouge ou infrarouge.
Dans chacune des cellules de notre cerveau se trouvent des mitochondries. Ces éléments sont les centrales énergétiques de nos cellules. Ce sont elles qui utilisent certains des nutriments que nous consommons pour produire de l’énergie et alimenter chaque cellule.

À lire L’externalisation de la paie : Une réponse stratégique aux défis réglementaires des entreprises

L’exposition à la lumière stimule directement les mitochondries. Celles-ci produisent ainsi plus d’énergie. L’amélioration du métabolisme cellulaire réduit l’inflammation du cerveau et favorise la régénération des tissus endommagés.

C’est plutôt logique ! Avec plus d’énergie à disposition, les cellules cérébrales peuvent plus facilement se rassembler et se défendre contre les attaques.

L’avantage principal de cette technique

Pour exposer les cellules à cette lumière régénératrice, les entreprises innovantes comme REGEnLIFE, mettent au point un dispositif constitué d’un casque et d’une ceinture abdominale constitués de modules et de picots permettant d’attendre avec précision les zones ciblées. Des séances régulières de 20 minutes devraient suffire.

L’un des avantages de cette méthode est de pouvoir cibler directement les zones du cerveau affectées. L’intestin est aussi ciblé, car le microbiote est souvent en cause dans le développement de certaines maladies neurologiques.

À lire Est-ce que l’IA va remplacer ton métier ? 🤖 Les 5 questions à se poser pour le savoir !

C’est une technique non invasive. Elle n’a pas d’effets secondaires.

Quelles sont les pathologies qui pourraient profiter de cette nouvelle technologie ?

Quelles applications pour cette technologie ? #

Le potentiel de la photobiomodulation est très grand ! Voici quelques pathologies pour lesquelles cette technique pourrait s’avérer efficace.

La maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer touche environ 900 000 personnes en France. Plus de 200 000 nouveaux cas apparaissent chaque année. C’est une dégénérescence progressive des neurones pour laquelle il n’existe aucun traitement.

À lire Bioélectronique : des capteurs imprimés directement sur votre doigt pour mesurer vos signes vitaux

Les techniques actuelles ne font que ralentir l’évolution de la maladie. Mais, la photobiomodulation pourrait changer la donne.

Des études préliminaires démontrent que la stimulation lumineuse a de multiples effets sur le cerveau :

  • réduction de l’accumulation de plaques amyloïdes,
  • diminution des protéines tau dans le cerveau (les principaux responsables de la dégénérescence neuronale),
  • stimulation des mitochondries,
  • diminution de l’inflammation cérébrale.

Ces effets conjugués pourraient ralentir fortement la progression de la maladie dès les premières séances et améliorer petit à petit les fonctions cognitives des patients. Des essais à grande échelle sont sur le point de débuter pour confirmer ces résultats.

D’autres pathologies neurologiques

L’application de la photobiomodulation n’est pas limitée à la maladie d’Alzheimer.

À lire Superlimbs : l’exosquelette spatial qui va révolutionner les missions lunaires

Son utilisation est aussi explorée pour le traitement d’autres affections neurologiques telles que :

  • la maladie de Parkinson,
  • la récupération suite aux accidents vasculaires cérébraux (AVC),
  • les traumatismes crâniens.

Les enjeux réglementaires et financiers de ces traitements en France #

Sur le plan financier, le coût de développement est élevé. Les entreprises innovantes comme REGEnLIFE, doivent trouver des financements pour avancer dans leurs recherches et mener à bien les essais cliniques. Le bon déroulement de ces essais est indispensable pour obtenir l’approbation des autorités sanitaires, comme l’ANSM.

Le remboursement de ces traitements par l’Assurance Maladie est un enjeu majeur. Pour être pris en charge, la photobiomodulation doit démontrer un bénéfice clinique significatif par rapport aux traitements existants.

Rendez-vous dans le courant de l’année 2025 pour en savoir plus sur l’avancée de ce traitement !

À lire L’IA prend le contrôle : 25 % du code de Google est généré automatiquement

Partagez votre avis