Une plante au potentiel énergétique surprenant #
En plus de fournir le travail d’une vraie plante, les feuilles connectées de celle-ci ont une vraie valeur ajoutée.
Photosynthèse synthétique
Le projet a été publié dans Advanced Sustainable Systems. Il présente un dispositif composé de feuilles artificielles agrémentées de cellules solaires biologiques qui comportent des bactéries photosynthétiques.
Cette alliance entre électronique et biologie permet à la plante de fournir de l’oxygène dans une pièce en transformant le CO2 en O2 respirable. Lors des essais effectués en laboratoire, la plante synthétique a même montré des résultats supérieurs aux plantes naturelles. Elle a été capable de réduire de 90 % le taux de CO2 d’une pièce.
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Chargeur de smartphone
Ce sont les cellules solaires biologiques qui entrent en action. Celles-ci sont capables de produire de l’électricité grâce à leur ingénieuse architecture.
Les feuilles synthétiques connectées en série génèrent un courant de 2,7 V de tension et de 140 µW de puissance. Bien sûr, ces chiffres sont encore trop faibles pour pouvoir recharger un smartphone. Néanmoins, cette technologie pourrait être relativement optimisée dans les mois qui suivent grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux conducteurs.
Cette technologie représente tout de même une avancée majeure vers des solutions durables dans un monde qui a constamment besoin de plus d’énergie et de solutions de décarbonisation.
Avec quelques ajustements, cette plante synthétique pourrait très vite révolutionner nos intérieurs.
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Cette innovation, transformera-t-elle nos intérieurs ? #
La question de la rentabilité de l’installation se pose, car la plante biotechnologique actuelle a besoin d’une grande quantité d’eau et de nutriments pour alimenter ses bactéries et produire de l’électricité ainsi que du O2.
Seokheun Choi, de l’université de Binghamton, qui travaille sur ce projet, pense qu’avec quelques ajustements, il serait possible de rapidement réduire les besoins de cette plante et de transformer nos intérieurs.
Les chercheurs expérimentent aussi l’intégration de l’IA dans le but d’anticiper les besoins énergétiques de l’appareil connecté. Avec l’intelligence artificielle, la plante synthétique sera capable de réguler automatiquement son processus de photosynthèse en fonction des besoins spécifiques. Ces améliorations réduiront le gaspillage des ressources et optimiseront la production électrique de la plante.
Seriez-vous prêt à adopter l’une de ces plantes synthétiques chez vous ? Cette technologie, est-elle la clé des maisons connectées et durables du futur ?